Le postimpressionnisme ou post-impressionnisme caractérise une période de l’histoire de l’art moderne et de la peinture en particulier, entre la fin des années 1880 et, par convention, l’année 1910.
Ce n’est pas un courant mais le constat, pressenti par la critique dès la fin du Second Empire, que l’impressionnisme est arrivé à ses limites, laissant place à quantité de nouveaux styles et mouvements (pointillisme, synthétisme, symbolisme, nabis, etc.) — autant de groupes issus des amitiés ou des batailles entre les peintres, et de leurs échanges avec les critiques, les galeristes, les mécènes, dans un climat d’énergie créatrice nouvelle.
Le postimpressionnisme précède l’arrivée des avant-gardes artistiques du début du XXe siècle.
Un mouvement hétérogène
La rupture de l’élan impressionniste, qui fut lui-même une cassure, comme l’avait été le réalisme de Gustave Courbet, est effective en 1886 : selon les propres mots du critique d’art Félix Fénéon, dans son essai décisif Les Impressionnistes en 1886, « avec cette exposition, l’impressionnisme est définitivement mort », et est remplacée par un nouveau mouvement, une nouvelle forme d’art, qu’il appelle « néo-impressionnisme ou post impressionnisme ». Au cours des vingt années suivantes, le terme commence à être utilisé pour désigner le passage entre la première phase de l’impressionnisme (1870-1884) et les avant-gardes artistiques du XXe siècle.
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